Le syndrome de la mort subite du nourrisson serait dû à une production insuffisante de sérotonine, selon une étude publiée mardi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Le cerveau des nourrissons, qui meurent de ce syndrome, produit de bas niveau de sérotonine, laquelle joue un rôle essentiel pour la respiration, le rythme cardiaque et le sommeil, expliquent ces chercheurs. Les auteurs de ces travaux, financés par Institut National de la Santé (NIH) pensent en effet qu'un niveau insuffisant de sérotonine pourrait diminuer la capacité des nouveau-nés à réagir normalement en cas d'une diminution de l'oxygène ou de taux élevés de dioxyde de carbone accumulés en dormant sur le ventre. « Nous savions depuis longtemps que le fait de faire dormir les nourrissons sur le dos est le moyen le plus efficace de réduire le risque de mort subite », souligne le Dr Alan Guttmacher, directeur de l'Institut national américain de la santé des enfants et du développement humain. Le syndrome de la mort subite du nourrisson qui frappe dans la première année de la vie est la troisième cause de mortalité infantile dans cette tranche d'âge et a provoqué 2 300 décès en 2006 aux États-Unis. À la suite d'une campagne lancée en 1994 pour que les parents fassent dormir leurs bébés sur le dos, le taux de décès par mort subite a diminué de plus de 50 % mais ce syndrome n'a pas été éliminé.
La mort subite du nourrisson serait liée à un bas niveau de sérotonine
Publié le 03/02/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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