Selon une étude réalisée chez 1 807 personnes survivantes d’un cancer et suivies pendant dix-huit ans, 51 % des décès sont imputables à des maladies non cancéreuses : maladie cardiovasculaire (première cause), hypertension ou diabète. Yi Ning et coll. (États-Unis) ont présenté leurs résultats à l’American Association for Cancer Research (Chicago). Les personnes qui survivent à un cancer vivent beaucoup plus longtemps qu’il y a quinze ans. Plus leur durée de vie est longue, plus la probabilité de mourir d’autre chose que du cancer est grande : 32,8 % décèdent d’autre chose dans les cinq ans qui suivent le diagnostic, et après vingt ans, ils sont 62,7 %.
Ces résultats indiquent que ces survivants devraient tirer bénéfice d’une approche médicale plus complète, moins focalisée sur le cancer.
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