L’étude canadienne menée par Laurent Azoulay, de l’université Mc Gill de Montréal, a porté sur des patients diabétiques traités par metformine ou sulfamide et dont la TSH était supérieure à 1 dans l’année ayant précédé l’inclusion. L’étude des variations de TSH a révélé 495 événements TSH basse au cours du suivi des sujets en hypothyroïdie correspondant à une incidence de 119,7/1 000 personne-années et 322 événements de TSH basse dans le groupe en euthyroïdie correspondant à une incidence de 4,5/1 000 personne-années. La metformine majorait donc de 55 % ce risque par rapport aux sulfamides, principalement dans les 3 à 6 mois suivant l’introduction du traitement.
Le mécanisme par lequel la metformine diminuerait le niveau de TSH n’est pas clairement établi. Les conséquences cliniques de la TSH basse induite par la metformine n’ont pas été précisées. Mais compte tenu de l’incidence relativement élevée du phénomène, les recherches sur les effets à court et à long terme de ce phénomène biochimique doivent être poursuivies.
Regards croisés
Euthanasie : le modèle belge est-il la solution pour la fin de vie ?
La rédaction retient quelques dates pour vous…
À l’école
Bientôt un nouveau PAI pour allergie
40 % manquent de calcium
Le lait se tarit chez l'enfant