La méphédrone, un produit de synthèse dérivée de la substance active des feuilles de khat que l'on mâche particulièrement en Afrique pour ses effets stimulants, a été classée comme stupéfiant par le ministère de la Santé. Selon un communiqué de la Direction générale de la Santé (DGS), le classement intervient, sur proposition de l’Agence sanitaire des produits de santé (Afssaps), «en raison des effets psychoactifs et du potentiel d’abus, de dépendance et de la toxicité de cette substance». La méphédrone est dérivée de la cathinone, principale substance active des feuilles de khat et proche de l'amphétamine. Selon la DGS, elle semble circuler aujourd’hui dans toute l’Europe, sous des surnoms divers. En France, elle a été identifiée pour la première fois fin 2009, par l'Observatoire français des drogues et toxicomanies. Les centres d'information sur la pharmacodépendance et l'addictovigilance ont reçu début 2010 les premiers signalements d’effets liés à sa consommation. La méphédrone est consommée notamment pour ses effets stimulants et entactogènes, c'est-à-dire qui facilitent le contact. La prise de méphédrone est généralement suivie d’une phase de "descente" avec éventuellement crises d’angoisse, nausées, hallucinations, selon la DGS. Un cas de décès a été décrit en Suède en 2008, et son implication est suspectée dans plusieurs cas de décès en Grande-Bretagne.La méphédrone est déjà classée comme stupéfiant dans plusieurs pays européens, rappelle la DGS.
La méphédrone, proche de l’amphétamine, classée stupéfiant
Publié le 12/06/2010
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature