Contrairement à ce qu’affirmaient certains, la ménopause ne rend pas les femmes plus à risque de survenue d’un diabète de type 2. L’étude qui vient de le démontrer serait, selon ses auteurs, la première du genre, parce qu’incluant les ménopauses chirurgicales.
Catherine Kim et son équipe de l’université du Michigan ont enrôlé 1 237 femmes âgées de 40 à 65 ans. Elles faisaient partie d’un programme de prévention du diabète. Ces participantes étaient ménopausées ou non, d’autres l’étaient à la suite d’une ovariectomie.
Le constat est le suivant. Chaque année pour 100 femmes observées, 11,8 participantes non ménopausées ont déclaré un diabète de type 2 ; 10,5 de celles ayant une ménopause naturelle et 12,9 parmi celles ayant subi une ovariectomie.
Chez les femmes ayant eu une ménopause chirurgicale, seulement 1,1 % de celles s’étant appliquées à maintenir un style de vie sain ont déclaré un diabète annuellement. La modification comportait une perte de 7 % du poids et 150 min d’exercice au moins par semaine. Les auteurs sont d’autant plus surpris du résultat que ces femmes étaient le plus souvent sous traitement hormonal substitutif.
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