A la mairie de Paris, la nouvelle équipe en charge des questions sanitaires par Bertrand Delanoë lance un audit des centres de santé de la capitale. Quelle est l'activité de chacun, ses capacités d'accueil, ses possibilités d'adaptation et de développement, où sont-ils implantés ? Le cabinet que pilote à l'hôtel de ville Alain Lhostis, adjoint au maire (PC) chargé de la Santé et des Relations avec l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), saura tout à la fin de l'année.
Sur cette base, il devrait essayer ensuite de développer l'activité des centres de santé, en élargissant éventuellement leurs plages horaires d'ouverture, en les faisant travailler en réseau avec l'hôpital. Aux centres de santé, la mairie pourrait décerner un « label urgence » qui assurerait aux malades que, en se rendant là, ils intègrent un circuit de prise en charge bien organisé, « qu'ils sont dans le centre de santé comme à l'hôpital, institution à laquelle ils seront d'ailleurs, par convention, directement reliés en cas de problème », précise-t-on à l'hôtel de ville.
L'essor des centres de santé constituerait aux yeux de la mairie « une réponse intéressante » à l'engorgement des services d'urgences parisiens. « Une » et pas la seule, tient-on à préciser, puisque le développement des consultations sans rendez-vous à l'hôpital ou des solutions à la question spécifique de l'accueil des personnes âgées sont également à l'étude.
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