Pour la première fois, des chercheurs ont utilisé l'IRM pour objectiver l'activité cérébrale liée au langage chez des nourrissons. Les résultats, qui ont été présentés au 89e Congrès du RSNA (Société de radiologie nord-américaine), remettent en cause une notion selon laquelle l'hémisphère dominant (le gauche pour la majorité des droitiers) ne se développe pas complètement avant la puberté . « La latéralisation du langage est en place pratiquement dès la naissance », ont commenté S. Sinha et coll. (UCLA, Etats-Unis). L'étude longitudinale a permis de suivre le développement cognitif de 42 enfants à qui on a fait entendre des enregistrements soit de bruits divers, soit de paroles humaines provenant d'étrangers ou de leurs parents.
L'imagerie par IRM montre une activation de l'hémisphère gauche, dominant, synchrone avec le déroulement de la partie parlée des bandes sonores (sans que la distinction pour les paroles parentales apparaisse).
« Des travaux de ce type, apportant une meilleure connaissance des mécanismes neuronaux et notamment une cartographie et une chronologie de la mise en place des fonctions du langage, devraient être d'un grand apport pour mieux comprendre les troubles du langage », concluent Sinha et coll. Ils rappellent que certains auteurs ont trouvé que les enfants ayant un retard du langage utilisent plus souvent le côté droit du cerveau. L'IRM pourrait aussi être utile pour évaluer l'origine du trouble du langage (trouble neurologique, trouble d'apprentissage...).
Langage
La latéralisation en place à la naissance
Publié le 26/02/2004
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Le Quotidien du Mdecin
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr: 7487
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature