La semaine prochaine, un certain nombre de professionnels de santé, mécontents de leur sort et qui attendent pour la plupart un geste des pouvoirs publics et de l'assurance-maladie manifestent, séparément, pour faire entendre leurs revendications.
• Le personnel hospitalier public
Quatre syndicats (FO, CGT, CFTC et Sud) appellent à une « grève nationale reconductible » à compter du 21 janvier pour exiger « la réouverture des négociations pour les 35 heures dans la fonction publique hospitalière ». Non signataires du protocole d'accord sur la réduction du temps de travail, ils dénoncent « les nombreux conflits qui démontrent l'inapplication » de ce protocole et le « désastre que va provoquer le manque de personnels ».
• Les infirmières libérales
Convergence infirmière, qui revendique 8 000 adhérentes parmi les 53 000 infirmières libérales, appelle à une grève des soins et à une manifestation nationale le 22 janvier, pour demander des revalorisations tarifaires. L'Organisation nationale des infirmiers libéraux (ONSIL) appelle avec les infirmières scolaires de la FSU et la Coordination priorité santé des hôpitaux publics, à une manifestation nationale le même jour pour obtenir des revalorisations salariales et tarifaires, ainsi qu'un meilleur statut pour la profession. La Fédération nationale des infirmières (FNI), qui revendique 7 000 adhérentes, poursuit la grève des nouvelles prises en charge des soins de maintien à domicile et annonce des actions à partir de dimanche contre « le délabrement du système de soins infirmiers ».
• Les chirirgiens-dentistes
La Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD), qui revendique la moitié des 36 000 praticiens, appelle les chirurgiens-dentistes à s'associer au mouvement de fermeture des cabinets médicaux du 23 janvier. Elle appelle depuis début janvier à l'application du dépassement d'honoraires exceptionnel pour exigence particulière du patient (DE), pour les extractions et les actes d'urgence. Elle appelle également à la suspension des services de garde.
L'Union des jeunes chirurgiens-dentistes (UJCD), qui revendique 3 500 adhérents, appelle à la grève des extractions dentaires à partir du 1er février. Ces deux organisations réclament une réforme de l'ensemble des soins et une hausse des tarifs.
• Les kinésithérapeutes
Le Syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (SNMKR), considéré comme la deuxième organisation syndicale de la profession, appelle à la fermeture des cabinets et à des actions pour le jeudi 24 janvier, afin de faire connaître son refus du rationnement des actes médicaux et de réclamer une hausse rapide des tarifs.
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