Selon l'Association des urgentistes de l'hospitalisation privée (ADUHP) et le Syndicat national des urgentistes de l'hospitalisation privée (SNUHP), « environ 60 % » des 500 médecins urgentistes libéraux ont suivi leur mot d'ordre de grève le 18 mars. Selon le Dr Martin Chassang, porte-parole de l'ADUHP et du SNUHP, la grève a été « très suivie en Picardie, en PACA et en Ile-de-France », et a concerné « une trentaine d'établissements UPATOU ».
L'ADUHP et le SNUHP ont lancé cette grève dans les établissements privés labellisés UPATOU (unités de proximité, d'accueil, de traitement et d'orientation des urgences) pour protester contre « les discriminations tarifaires » et les « inégalités de traitement » des caisses d'assurance-maladie à l'égard des médecins urgentistes libéraux (« le Quotidien » du 18 mars).
Contrairement aux autres médecins généralistes libéraux conventionnés, les urgentistes des UPATOU se voient refuser par les caisses le règlement de prestations liées à la permanence de soins (indemnisation de jour férié et de nuit, forfait d'astreinte) et à la prise en charge des urgences (majoration du K14 et du K25), au motif que les UPATOU reçoivent une enveloppe de l'assurance-maladie pour l'accueil et le traitement des urgences depuis 2001.
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