La francophonie, objectif prioritaire

Le dernier rapport de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) après son congrès de Dakar en novembre 2014 nous a annoncé de bonnes nouvelles « la langue de Voltaire se porte bien et s’enracine progressivement en Afrique. Ses locuteurs seront au nombre de 767 millions d’ici à 2060, avec 85 % de ses effectifs en Afrique » ; « le français est la deuxième langue la plus apprise dans le monde »... Les collègues scientifiques, médecins et paramédicaux, de Belgique, Suisse et le Québec sont de longue date fortement impliqués dans la vie de cette société savante, actuellement présidée par un Belge. À notre réunion de Bordeaux, plus de 600 diabétologues venant du Maghreb et d’Afrique subsaharienne étaient présents. Leurs contributions scientifiques progressent comme la prévalence des diabètes sur ce continent. Le diabète en Afrique touche de plus en plus de personnes et de plus en plus jeunes, les moyens manquent cruellement mais les forces vives se battent, avec des résultats encourageant et des équipes performantes. La télémédecine comme le télé-enseignement occupent déjà une place. Les collaborations se multiplient et il reste beaucoup à faire. La Société Francophone du Diabète souhaite maintenant passer la vitesse supérieure et s’impliquer davantage en Afrique et plus impliquer les Africains dans ses activités. On ne peut que s’en réjouir. L’Afrique est juste là, à quelques encablures, c’est notre sœur de cœur et de langue, et nombre de ses ressortissants vivent en France avec des problématiques médicales sur lesquelles nous avons tant à partager avec nos collègues qui exercent en Afrique. En 2016, la SFD à Lyon devra plus encore tenir compte de sa dimension francophone soulignant que ce congrès est aujourd’hui une manifestation authentiquement internationale.