Le renforcement envisagé de la participation militaire de la France aux opérations menées par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne contre les taliban et Oussama ben Laden pourrait prendre la forme, entre autres, d'un soutien sanitaire, avec l'envoi de médecins et de personnels du Service de santé des armées.
En effet, les demandes formulées par les Etats-Unis en ce qui concerne la participation française porteraient essentiellement sur un soutien de nature logistique. Bien sûr, aucune décision n'a été prise pour l'instant par les autorités politiques françaises mais, comme c'est leur rôle, les états-majors travaillent sur plusieurs scénarios.
Un soutien sanitaire pourrait, apprend-on de bonne source, prendre la forme de l'envoi d'une (ou de plusieurs) antenne chirurgicale (avec chirurgiens, anesthésistes, personnel infirmier et de soutien). Son rôle pourrait être soit d'assurer des missions au profit de camps de réfugiés, soit d'assurer le soutien sanitaire de forces armées. Plusieurs lieux d'implantation ont été étudiés. Les militaires ont d'emblée écarté le Pakistan. En revanche, le nord de l'Afghanistan, l'Ouzbékistan le Tadjikistan font partie des sites envisageables ainsi que le sultanat d'Oman (où sont basées des forces participant à l'opération en cours). Il semblerait qu'à l'heure actuelle le scénario qui a les faveurs de l'état-major est celui d'une implantation en Ouzbékistan, le Tadjikistan offrant moins de possibilités en termes d'infrastructures.
Les médecins du Service de santé des armées seraient alors basés à proximité même de la frontière afghane.
Mais il ne s'agit là pour l'instant que de plans d'état-major.
Rappelons qu'à l'heure actuelle la participation de la France se limite à l'octroi de facilités portuaires, à l'autorisation d'utilisation de l'espace aérien, à la participation d'un pétrolier-ravitailleur et de la frégate « Le-Courbet » qui demeurent sous commandement national.
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