30,3 jours, c’est le délai d’attente moyen en France pour passer un examen IRM. Ce constat est fait par l’association Imagerie Santé Avenir (ISA) pour laquelle Cemka-Eval a réalisé cette étude*. Avec 11,9 appareils par million d’habitants contre 20 en moyenne en Europe, la France demeure l’un des pays les moins équipés. L’Hexagone ne parvient pas à combler son retard. Ce délai reste bien en deçà des objectifs du plan cancer 2014-2019 qui fixait le délai moyen à 20 jours.
Si l’on observe les chiffres sur les régions françaises, seules trois régions atteignent l’objectif de 20 jours environ, l’Île-de-France, Nord-Pas-de-Calais et Champagne-Ardenne. À l’opposé, quatre régions restent sous-équipées par rapport à leur population effective et observent un délai moyen d’environ 60 jours, Pays de la Loire, Bretagne, Centre et Alsace.
Comment combler ce manque chronique d’installations en France ? Selon l’étude, seul un effort soutenu et régulier pendant cinq ans (jusqu’à 2020) et l’apport d’une centaine de nouvelles installations d’IRM polyvalentes par an devraient permettre de franchir la barre des 30 jours de délais et de répondre aux besoins de la population.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature