Suite aux explosions meurtrières dans un dépôt de munitions dimanche, un vol spécial à destination de Brazzaville, capitale de la République du Congo, partira ce lundi soir avec à son bord une équipe de 19 réservistes de l’EPRUS, composée de 9 médecins, dont 3 chirurgiens, 7 infirmiers, un pharmacien et 2 aides-soignantes. L’avion acheminera également 2,5 tonnes de matériel sanitaire (essentiellement des lots de premiers secours, des anesthésiques et des dispositifs chirurgicaux).
Pour répondre à l’afflux des victimes dans les hôpitaux, sous-équipés, les autorités congolaises ont réquisitionné les personnels de santé de toute la ville.
Équipes renforcées.
« Dimanche, nous étions débordés parce que le communiqué demandant aux médecins de se mobiliser a un peu tardé, mais là, ça va mieux. On a renforcé les équipes et on reçoit de l’aide de l’Organisation mondiale de la santé Congo et de Médecins sans frontières France », a déclaré sous couvert d’anonymat une source du centre hospitalier universitaire de Brazzaville.
L’Union européenne et la République démocratique du Congo ont annoncé l’envoi d’aide d’urgence à Brazzaville, où l’on déplore déjà plus de 150 morts et 1 500 blessés. Le Maroc doit ouvrir un hôpital de campagne.
L’envoi des réservistes français intervient alors que l’EPRUS fête son 5e anniversaire et lance une vaste campagne de recrutement auprès de 2 millions de professionnels de santé. Recensant aujourd’hui près de 3 300 volontaires, il espère en compter 10 000 d’ici à la fin de 2012.
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