La France en retard pour le stockage en ligne des radios

Publié le 19/05/2010

La Société française de radiologie (SFR) appelle au développement des réseaux de gestion électronique des images médicales numériques, qui permettent de stocker les images en ligne et de les transmettre aux professionnels concernés. «La France est en retard pour ce type d'équipement», a souligné devant la presse le Dr Sylvia Neuenschwander, chef du département d'imagerie médicale de l'Institut Curie et présidente de la SFR. Alors qur traditionnellement, les radiographies sont données au patient ou gardées par l'hôpital, un nouveau système, le Pacs (Picture archiving and communication system, ou Réseau de communication et d'archivage d'images), permet de stocker en ligne des IRM, radios, scanners, etc. Les images sont ensuite accessibles aux radiologues ou aux cliniciens par le biais d'une plate-forme d'échanges sécurisée, qui permet aux thérapeutes de les comparer point par point, de les envoyer à des spécialistes pour demander leur avis. Mais alors que l'Europe est équipée à 50% de Pacs, la Grande-Bretagne n'a mis que trois ans à s'équiper à 100%, en 2006-2007, «la France, équipée à 12%, occupait la dernière place de tous les pays européens», selon le Dr Neuenschwander. En fait, moins d'un quart des établissements de santé en France bénéficient de ce système, même si pour la région Ile-de-France, un projet de «région sans film», fondé sur une mutualisation des investissements, commence à se mettre en place, visant l'horizon 2012.