À PETITS PAS, la Fédération des médecins de France (FMF, représentative des spécialistes) revient dans la vie conventionnelle. Dans un courrier adressé à Frédéric van Roekeghem, directeur de l'assurance-maladie, le président du syndicat, Jean-Claude Régi, précise son analyse de la nouvelle situation. «Fidèle à ses convictions et à sa ligne politique»,le syndicat note cependant qu' «il faudrait être autiste pour ne pas constater que les choses bougent autour de nous.»
Dès lors, la FMF (non signataire de la convention actuelle) sera «bien évidemment» présente à la réunion à la CNAM de jeudi prochain en présence de tous les syndicats représentatifs des médecins libéraux (« le Quotidien » du 21 février).Impliquée dans la première phase des états généraux de l'organisation de la santé (EGOS), dont elle souligne les «résultats positifs»,la FMF entend s'investir pareillement dans la deuxième phase qui vient de commencer avec les médecins spécialistes (voir ci-contre). Dans ce même courrier, la FMF veut croire que «l'épineux problème de la représentativité syndicale» (refusée pour les généralistes lors de la dernière enquête) trouvera prochainement une réponse législative favorable. S'il serait «paradoxal» dans ce contexte d'ouverture que la FMF ne participe pas aux négociations conventionnelles, le syndicat ne franchit pas le Rubicon. «Le problème de son adhésion ou non à la convention se posera l'heure venue»,conclut le Dr Régi.
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