La Fédération des médecins de France (FMF) réunit ce week-end son assemblée générale. Le syndicat est toujours agité par une guerre des chefs. La décision rendue le 3 novembre par le tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre sur le contentieux qui oppose le Dr Jean-Paul Hamon au Dr Jean-Claude Régi, ne permet pas de voir beaucoup plus clair sur la légitimité à présider le syndicat de l’un ou l’autre des protagonistes. Le Dr Hamon a été élu président du syndicat lors d’une assemblée générale extraordinaire mouvementée, le 16 avril, mais le Dr Régi, écarté, n’a pas abdiqué. Le ministère de la Santé a demandé un avis juridique au Conseil d’État sur cette question.
Le syndicat, qui avait décidé d’adhérer à la convention dès sa parution au « Journal officiel », se posera à nouveau la question ce week-end. « Je ne suis pas certain d’être de nouveau mandaté pour signer ce texte », prévient le Dr Jean-Paul Hamon.
Mais il souhaite dépasser ces difficultés d’ordre juridique pour « réorganiser la FMF, en faire un syndicat polycatégoriel offensif » et parler du fond des problèmes. « Cette convention ne donne aucun moyen à la médecine libérale », déplore le chef de file de la Fédération, pourtant toujours décidé à la signer pour « la combattre de l’intérieur ».
Plus de détails dans notre édition de jeudi.
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