LE SYNDICAT national des anesthésistes-réanimateurs de France (Snarf) appelle les praticiens libéraux de cette spécialité à cesser aujourd’hui leur activité. Il s’agit d’un mouvement de protestation contre «la dégradation des conditions d’exercice» des anesthésistes, les modalités de mise en place de la classification commune des actes médicaux (Ccam) techniques et «le renvoi aux calendes grecques de certaines revalorisations pourtant prévues de longue date» (« le Quotidien » du 20 mars et du 24 avril). Ce mot d’ordre de grève «promet d’être extrêmement suivi», selon le Snarf, dès lors que «16 des 22régions métropolitaines» seront touchées, ainsi que la Réunion. Les opérations programmées devraient être annulées dans des cliniques de Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Grenoble, Troyes, Pau, Saint-Etienne, Limoges, Valenciennes...
Le Snarf «demande à rencontrer rapidement le ministre de la Santé, Xavier Bertrand», et rappelle que, «faute d’être entendus, les anesthésistes libéraux rejoindront le mouvement d’arrêt d’activité illimité des chirurgiens et obstétriciens libéraux qui débutera le 24juillet».
De son côté, la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) «comprend les raisons (de ce) mouvement de grève» et «soutient les revendications qui motivent cette action». La fédération des cliniques tient cependant à «faire part de son inquiétude, car la multiplication des annonces de grève de médecins risque de fragiliser les établissements».
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