La FHP-MCO, syndicat représentant les 600 cliniques spécialisées en médecine, chirurgie, obstétrique, dénonce le « flou le plus total », la « tonalité anti-libérale » et le « risque de régression dangereuse vers un hospitalo-centrisme anachronique » du programme santé du candidat socialiste à l’élection présidentielle.
« En prônant l’arrêt de la convergence des tarifs des secteurs hospitaliers public et privé et la mise en place d’un nouveau mode de financement pour l’hôpital public, sans expliquer réellement comment il va s’y prendre, ni même comment ses mesures seront financées, le candidat du Parti socialiste cède aux sirènes du social-clientélisme et au lobby des hôpitaux publics qui réclame toujours plus d’argent, alors que, tous les chiffres le montrent, ils sont largement inefficaces et plus coûteux pour la collectivité », affirme Lamine Gharbi, président de la FHP-MCO, pour qui « les socialistes ne sont plus à une erreur près ».
Selon le syndicat, les tarifs des établissements publics coûtent 28 % de plus en moyenne à la Sécurité sociale pour des prestations identiques que les tarifs du privé.
« Nous ne resterons pas sans réagir si est remise en cause la liberté de choix des huit millions de Français qui nous font confiance chaque année », prévient encore le président de la FHP-MCO.
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