Première cause de mortalité chez les femmes âgées et deuxième chez les hommes, après le cancer, les maladies cardiovasculaires sont trop souvent banalisées et méconnues par la population française, selon la Fédération Française de Cardiologie (FFC) qui partira en campagne, du 27 octobre au 4 novembre sur ce thème. Un sondage IFOP, dévoilé cette semaine, montre en effet qu’une majorité de personnes demeure encore mal informée sur le sujet (55 %) et particulièrement les femmes. Ainsi, en dépit de la gravité reconnue de ces maladies, 28 % jugent que les traitements afférents ne sont pas contraignants, un quart (26 %) que ces maladies ne font pas souffrir et 31 % qu’elles se traitent facilement sans laisser aucune séquelle, ce qui est évidemment loin d’être le cas, les accidents cardiovasculaires étant la première cause de handicap en France. En outre, les Français ont une conscience parcellaire des facteurs de risque pouvant être associés à ces maladies. La consommation de tabac (44 %), ainsi que le stress et l’alcool (24 et 21 % respectivement) sont identifiés comme facteurs à même de favoriser le développement de maladies cardiovasculaires, tandis que la précarité, la fatigue ou encore la qualité du sommeil sont, elles, faiblement perçues comme des facteurs de risque (1 à 2 % seulement) par les Français.
La FFC veut sensibiliser sur les pathologies cardiovasculaires
Publié le 12/10/2012
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Source : sondage IFOP pour la Fédération Française de Cardiologie (FFC) réalisé du 11 au 13 septembre 2012 sur un échantillon de 1 006 personnes.
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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