La Drôme, un département vieillissant qui manque de structures adéquates

Publié le 10/05/2001

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M ALGRE un accroissement de l'ordre de 17 % du nombre des places créées en hébergement collectif pour personnes âgées entre 1991 et 2000, la Drôme n'a pas assez de places en maisons de retraite, médicalisées ou non, et en foyers-logements adaptés pour les personnes âgées.

Elle présente par ailleurs une offre significativement inférieure à la moyenne nationale en lits de soins de suite (1,3 contre 1, 6) et accuse un déficit en lits de psychiatrie adulte (1,12 contre 1,16 pour 1 000 habitants, le taux minimum pourtant fixé par l'agence régionale de l'hospitalisation de Rhône-Alpes elle-même). Or, le département est l'un des plus vieillissants de la moitié sud de la France (22,5 % de ses 438 000 habitants ont plus de 60 ans, et la proportion des plus de 65 ans a augmenté de 87 % entre 1962 et 1999).
Tels sont quelques-uns des constats parmi les plus révélateurs des quelque 39 fiches thématiques composant le Tableau de bord de la santé de la Drôme, que vient de publier l'observatoire régional de la santé Rhône-Alpes. Ce Tableau de bord, fruit du travail de recueil et de validation des statistiques actuellement disponibles mené par les médecins de l'observatoire et par des médecins experts de la Drôme (DDASS, hôpitaux, mutualité, conseil général, caisse d'assurance-maladie), contient une série de données nouvelles, jusqu'à présent imparfaitement établies. Après le Rhône (1996), la Loire (1997) et l'Isère (1998), il vient enrichir la collection documentaire de l'ORSRA, qui espère parvenir à couvrir les huit départements de la deuxième région française.

Disponible à l'observatoire régional de la santé Rhône-Alpes (ORSRA), 9, quai Jean-Moulin 69001 Lyon, tél. 04.72.07.46.20.

M. S.-R.