Les nouvelles approches thérapeutiques apportent des espoirs certains, avec notamment la thérapie photodynamique. Cette technique consiste à injecter par voie intraveineuse un produit sensibilisant (la vertéporfine ou Visudyne*), indiqué dans les formes exsudatives de la DMLA, qui est ensuite activé par la lumière laser et entraîne une sclérose chimique des néovaisseaux. La DMLA est la première application en ophtalmologie de la thérapie photodynamique, déjà utilisée en cancérologie. Cette nouvelle technique représente un progrès indéniable, car elle permet dans de nombreux cas d'éviter ou de retarder la perte de la vision centrale chez le sujet âgé, mais aussi de préserver l'acuité visuelle, voire de l'améliorer.
De plus en plus souvent, le recours à des lasers moins agressifs est préconisé, lorsque les vaisseaux sont situés en plein centre de la rétine. C'est le cas de la thermothérapie transpupillaire qui ne vise qu'à réduire l'dème sans brûler les vaisseaux ni détruire la macula.
Citons aussi les techniques chirurgicales de translocation rétinienne permettant de mettre à distance les néovaisseaux qui pourront ensuite être détruits par photocoagulation.
Quant à la greffe de rétine, on en est encore au tout début et la thérapie génique n'est pas pour demain.
* Visudyne (commercialisée par Ciba Vision Ophtalmics, filiale des Laboratoires Novartis) a reçu le prix Galien 2001 de l'innovation thérapeutique et une ASMR de niveau 1.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature