Codification
Une reconnaissance officielle pour ceux et celles qui travaillent depuis des dizaines d’années à sa correcte exécution et sa reconnaissance en tant qu’acte médical à part entière.
On découvre alors les codifications suivantes, à découvrir sur AMELI.fr :
BAMB001
chap. 2.2.6 : séance de réfection de l’aspect du sourcil par dermopigmentation.
HAMB001
chap. 7.1.1.5 : réfection de l’aspect du vermillon labial par dermopigmentation.
QEMA009
chap. 16.6.10 : reconstruction de la plaque aréolomamelonnaire par dermopigmentation.
QEMB 001
chap. 16.6.10 : séance de réfection de l’aspect de la plaque aréolomamelonnaire par autogreffe de mamelon avec dermopigmentation.
Si elle ne s’avère pas remboursable dans tous les cas de figure, sa prise en charge par la Cpam est soumise à conditions, et se cote « X ».
Cependant, clairement décrite et médicalement réalisée, la technique est justiciable d’un remboursement ou d’une prise en charge par des assurances privées dans le cas d’accidents de la voie publique ou de litiges sous la seule condition d’une facture d’honoraires médicaux.
Applications multiples
On ne peut que se louer d’un tel progrès car ces applications sont multiples en sortant du « maquillage permanent » souvent surcoté dans les endroits non médicalisés, en l’absence d’anesthésie locale satisfaisante, réalisé à l’aide de pigments non sécurisés et de matériel inapproprié.
Il s’agit de :
– tracer ou retracer des cils ou des sourcils pendant des cures de chimiothérapie décalvantes ;
– redessiner le vermillon des lèvres en cas d’accident, de morsures de chien, de brûlures, de fente labiale, de repositionnement de la bouche en cas de paralysie faciale ;
– pigmenter des cicatrices périaréolaires de mammoplastie de réduction ou autre.
Au cabinet médical
Ces interventions, pratiquées au cabinet médical, sous anesthésie locale, sont d’exercice strictement médical et constituent un outil thérapeutique aujourd’hui reconnu et réglementé pour le bien-être de nos patientes et patients.
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