Simulation dessinée
Dans le cadre de l'apport de la dermographie à la chirurgie et la médecine réparatrice, on envisage l'étude des zones corporelles pouvant solliciter l'utilisation de la technique de dermopigmentation.
Les indications médicales sont traitées au cabinet du médecin dermographe.
Lors de la première consultation, le patient est examiné, une simulation est dessinée, afin d'envisager le résultat final, et visualisée sur écran pour une meilleure information.
Si le patient est amélioré par la simulation, la réalisation du geste est alors envisagée.
L'intervention se programmera avec le délai de réflexion obligatoire. Une anesthésie à la lidocaïne topique sous pansement occlusif, en deux heures, est prévue.
Aiguilles à usage unique
L'intervention est réalisée, après désinfection soigneuse de la peau, à l'aide d'une cartouche d'aiguilles à usage unique mise en place sur un dermographe, la couleur de pigment étant sélectionnée parmi la palette disponible des pigments à usage médico-chirurgical, aux normes CEIIb, le phototype de l'individu… et l'habitude du praticien (document 1).
En effet, le résultat est conditionné par l'expérience et le recul sur l'évolution des pigments.
Le dessin de la pigmentation est réalisé à l'aide d'un crayon dermographique, la couleur est alors pigmentée ; un piqueté hémorragique signe la pénétration dans le derme de la couleur (document 2).
Après obtention d'une dermographie homogène, un pansement sec sera appliqué sur la zone opérée.
Surveillance et contrôle
Les consignes de surveillance sont données et le patient est revu à trois semaines ou avant si survient le moindre signe inquiétant pour le malade.
Le résultat est évalué lors de cette consultation de contrôle. S'il est satisfaisant, une nouvelle consultation est envisagée lorsque la couleur se sera ternie (quatre ou cinq ans après), et, si le résultat peut être amélioré, une retouche est alors envisagée suivant le même protocole.
Cas cliniques
Quelques cas cliniques illustrent mieux les indications :
1) malformation mamelonnaire et mammaire ayant bénéficié de chirurgie réparatrice, mais laissant d'importantes et invalidantes cicatrices (documents 3 et 4) ;
2) mise en place de prothèse mammaire ;
3) cure de ptôse mammaire (documents (5 et 6).
Ainsi de nombreuses cicatrices disgracieuses peuvent être largement améliorées par la dermographie, acte d'une innocuité parfaite et d'une simplicité de réalisation exemplaire au cabinet médical.
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