Dans le cadre de son discours sur la stratégie nationale de santé en 2013, Marisol Touraine, la ministre de la Santé et des Affaires sociales, a rappelé que la qualité d’un modèle de santé publique se mesure à la place qu’il accorde aux patients : « Le ministère de la Santé fut celui de l’hôpital, puis des professions de santé : il doit être celui des patients. »
Le bilan évoqué par le rapport est contrasté. D’un côté, le système de représentation des usagers au niveau des établissements de santé s’est construit essentiellement autour de la défense des droits des personnes malades. Mais de l’autre, les mutations culturelles qui auraient permis de faire évoluer le système vers un exercice réel de ces droits n’ont pas eu lieu. Enfin, après un premier élan impulsé par les plans régionaux de santé publique, le mouvement de démocratie sanitaire au niveau local a finalement du mal à trouver ses marques. D’où la demande d’un rapport sur la question de la ministre à Claire Compagnon, représentante des usagers aguerrie et connue dans le monde associatif, qui propose un « an II de la démocratie sanitaire ».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature