Une nouvelle propriété s’ajoute à celles trouvées au curcuma, un ingrédient qui entre dans la composition du curry. Basir Ahmad montre que la curcumine (le principal composant actif) est à même d’empêcher des erreurs de repliement de protéines à l’origine de maladies telles que le Parkinson. Ce même auteur a montré récemment que des défauts de repliements de l’alpha-synucléine, conduisent à une agrégation, qui est un point de départ biologique du Parkinson. Dans l’observation au laboratoire, la curcumine se lie fortement à l’alpha-synucléine, la stabilise, l’empêche de s’agréger et l’aide à se reconfigurer. « Trouver un composé qui empêche une protéine de faire des erreurs peut permettre d’identifier des médicaments. » La prise de curcuma n’est pas la solution, car la curcumine ne franchit pas aisément la barrière hémato-méningée.
Journal of Biological Chemistry, 20 mars 2012.
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