Le ministère de la Santé a entamé des travaux pour encadrer davantage la pratique de l’ostéopathie en France. Malgré la réglementation mise en place en 2007, les pouvoirs publics ont échoué à réguler cette approche thérapeutique. 74 écoles d’ostéopathie ont été agréées par le ministère de la Santé et plus de 17 000 personnes exercent l’ostéopathie, des professionnels de santé (médecins, kinésithérapeutes) et des non-professionnels (ostéopathes exclusifs).
La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) demande que soit mis un terme à la « confusion existante » et « aux dérives commerciales » des ostéopathes exclusifs.
Le syndicat estime que ce titre doit être réservé aux seuls professionnels de santé. « Les différences de qualification entre ostéopathes professionnels de santé et non professionnels de santé ne doivent pas être banalisées, affirme la Confédération. Comme tout acte thérapeutique, l’ostéopathie ne peut être que l’aboutissement d’une séquence diagnostique indissociable comportant un interrogatoire, un examen clinique, éventuellement la prescription d’examens complémentaires que seuls les médecins sont à même de réaliser ».
Controverse
Il y a quelques semaines, l’Union des médecins ostéopathes (UMO), qui fédère le SNMO, le SMMOF et Ostéos de France a dénoncé la confusion des genres entretenue par certains ostéopathes exclusifs, présents dans des cabinets médicaux.
Le Syndicat français des ostéopathes (SFDO) a également appelé le gouvernement à réguler sa profession, qui malgré son succès, « suscite de nombreuses questions et oppositions en raisons du nombre exponentiel de professionnels sur le territoire ».
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