La CSMF a dénoncé mardi le dernier rapport de la Conférence nationale de santé sur les « refus de soins ». Dans ce document rendu public en fin de semaine dernière, la CNS revient à la charge sur l’utilisation des testings pour confondre les praticiens qui se rendraient coupables de discrimination dans l’accès aux soins. Lors des débats sur le texte Hôpital, patients, santé et territoire, Roselyne Bachelot avait renoncé à inscrire ce dispositif, utilisé parfois par les organisations de patients, dans la loi. Pour la CSMF, Christian Saout, « le président de cette organisation (la CNS) pratique une insupportable confusion des genres avec ses fonctions militantes de Président du Collectif Interassociatif sur la Santé (CISS), si bien que les professions libérales de santé ont été totalement marginalisées des débats qui se transforment le plus souvent en tribunal de l’inquisition ». Dans le communiqué, qui a accompagné le rapport, la CNS indiquait que ce dernier avait été « approuvé à l’unanimité de ses membres». La CSMF est membre de droit de la CNS mais elle avait effectivement pris ses distances.
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