O UVERTE aux médecins oncologues, gastro-entérologues, chirurgiens, pharmaciens, biologistes en exercice, en dernière année d'internat ou en cours de clinicat, la bourse Aventis est destinée à récompenser des travaux innovants concernant aussi bien la pratique chirurgicale que la recherche préclinique, clinique, épidémiologique ou socio-économique, ayant pour objectif d'évaluer ou d'améliorer la prise en charge des patients qui bénéficient ou qui peuvent bénéficier d'une chirurgie des métastases hépatiques d'un cancer colo-rectal.
Cette bourse d'une valeur totale de 200 000 F sera répartie entre trois lauréats (100 000 F pour le 1er prix, 50 000 F pour chacun des 2e et 3e prix) dont les projets auront été sélectionnés par un jury, présidé par le Pr B. Nordlinger (hôpital Ambroise-Paré, Boulogne), et qui réunit les Prs Adam (Villejuif), T. Conroy (Vanduvre-lès-Nancy), J. Faivre (Dijon), F. Lazorthes (Toulouse) et J.-L. Misset (Paris), les Drs P. Laurent-Puig (Paris), D. Mery-Mignard (Laboratoire Aventis Paris) et G. Milano (Nice).
Mars 2002
La première remise de prix aura lieu en mars 2002 au cours des prochaines Journées francophones de pathologie digestive.
A travers cette bourse, le Laboratoire Aventis a pour objectif d'encourager l'approche multidisciplinaire de la prise en charge des patients atteints d'un cancer colo-rectal métastatique et de favoriser les progrès qui pourraient permettre à un plus grand nombre d'entre eux d'accéder à de longues rémissions.
Découvert le plus souvent à un stade avancé, le cancer colo-rectal, dont l'incidence ne cesse de croître depuis dix ans (33 000 nouveaux cas par an) en France, est à l'origine de 16 000 décès annuels en dépit des progrès thérapeutiques réalisés en chirurgie et en chimiothérapie adjuvante et palliative.
Actuellement, la résection chirurgicale est le seul traitement potentiellement curatif des métastases hépatiques du cancer colo-rectal ; elle procure une survie à long terme (cinq ans) chez 25 à 30 % des patients. Malheureusement, un patient sur dix seulement est opérable d'emblée. Avec l'utilisation plus large d'une chimiothérapie préopératoire, la réduction de la taille des métastases est devenue possible, permettant la résection des métastases préalablement non résécables.
Des essais actuellement en cours de réalisation, comparant la chirurgie seule à la chirurgie précédée d'une chimiothérapie associant Campto (irinotécan), 5 fluoro-uracile, acide folique, chez des patients avec des métastases hépatiques d'origine colo-rectale, vont permettre d'évaluer le nombre de patients rendus opérables.
Pour le Pr B. Nordlinger, une approche multidisciplinaire dès le diagnostic de cancer est la seule façon d'offrir aux patients le meilleur traitement disponible.
Conférence de presse organisée par le Laboratoire Aventis, avec la participation du Pr B. Nordlinger (hôpital Ambroise-Paré, Boulogne) et du Dr P. Laurent-Puig (hôpital européen Georges-Pompidou, Paris).
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