Selon une étude de l'Institut de protection et de sûreté nucléaire (IPSN) rendue publique cette semaine, la Corse - en particulier dans sa partie orientale - est, en France, l'une des régions les plus touchées par l'accident de Tchernobyl du 26 avril 1986. « La raison en est qu'il a plu énormément dans la première semaine de mai 1986 et que la pluie a engendré des dépôts radioactifs très fort de césium 137, aussi forts qu'à Vaison-la-Romaine, Sisteron, ou certaines zones du Jura qui ont également connu des précipitations très importantes à la même époque », explique Philippe Renaud, directeur du laboratoire d'études radioécologiques continentales et de la Méditerranée de l'IPSN. « Nous arrivons, dans notre reconstitution de la situation de l'époque, à des chiffres très supérieurs à ce qu'avait annoncé la CRII-RAD (Commission de recherche indépendante sur la radioactivité) , après des mesures effectuées en 1999 et 2000, même en tenant compte de la décroissance radioactive en 15 ans », indique-t-il. L'incidence des faibles doses radioactives sur l'organisme est mal connue. Par ailleurs, les quantités de césium 137 sont extrêmement hétérogènes puisqu'elles sont liées aux caractéristiques des sols qui ont plus ou moins retenu les dépôts.
La Corse, cible du nuage de Tchernobyl
Publié le 05/09/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6961
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