Fin août se sont tenues à Strasbourg les deuxièmes universités de l’Anap (Agence nationale d’appui à la performance) autour du thème : la coordination des acteurs de santé*.
L’idée de coordination n’est pas neuve. « Ce n’est pas une mode mais une nécessité », a déclaré Victor Rodwin (New-York University). Qui a jugé que la France se porte mal en termes de réhospitalisation des malades. Même selon lui la qualité de la médecine de premier recours fait que le système français est de bonne qualité, il a mis en avant la nécessité de réduire les « hospitalisations potentiellement évitables », le développement de l’ambulatoire, la baisse de l’hospitalo-centrisme, la qualité de l’accès aux soins primaires, etc.
Jean de Kervasdoué (Cnam) a insisté sur la nécessité de formaliser les coordinations avec à la clef des paiements pour les médecins et l’obligation d’instaurer plus de contraintes.
Le développement de réseaux de santé est primordial mais ne peut fonctionner que s’il y a des financements stables qui sont aussi une nécessité si l’on veut mieux organiser le système de soins. Les représentants des agences régionales de santé ont plaidé pour la mise en place de réseaux territoriaux et populationnels en dépit des expérimentations par thème ou pathologie (cancer, sida…) déjà réalisées. En revanche, il ne faut pas que les réseaux ne soient qu’informels. Car la vraie inégalité serait informationnelle, les malades ayant rarement accès aux bonnes informations sur les parcours de santé.
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