LE GROUPE irlandais U2 et son leader Bono ont été les vainqueurs-surprises de la dernière cérémonie des Grammy Awards, qui s’est déroulée récemment à Los Angeles, alors que tous les pronostics prévoyaient une razzia de récompenses pour la chanteuse Mariah Carey. En fait, au-delà de cette consécration inattendue, les pairs du show-business américain ont surtout voulu remercier un groupe, et principalement son chanteur, Paul Hewson, alias Bono, qui depuis quelques années se démène sur la scène politique internationale pour diverses causes, comme la pauvreté en Afrique ou la lutte contre le sida. Ainsi, les vétérans de U2 ont obtenu des Grammy pour l’album de l’année (« How To Dismantle An Atomic Bomb » – Interscope Records), la meilleure chanson, la meilleure chanson rock, l’album rock et l’interprétation rock.
Quant à Mariah Carey, qui effectuait son retour après une période troublée, elle a remporté un Grammy dans la catégorie du meilleur album r’n’b contemporain, de la chanson r’n’b et de l’interprétation féminine.
En jazz, le guitariste Pat Metheny a remporté le prix du meilleur album jazz contemporain, avec « The Way Up » (Nonesuch), Dianne Reeves, celui du jazz vocal, pour « Good Night, Good Luck » (Concord Jazz), Sonny Rollins, pour la meilleure interprétation solo, Wayne Shorter, le Grammy du meilleur album instrumental et groupe (« Beyond the Sound Barrier » – Verve/Universal) et le contrebassiste Dave Holland, celui du meilleur grand ensemble, avec son big band. Enfin, en blues, le prix du meilleur album traditionnel est allé à la légende vivante B.B. King pour « 80 » (Geffen/Universal), son disque enregistré avec plusieurs invités prestigieux (Elton John, Eric Clapton, etc.) à l’occasion de son 80e anniversaire.
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