La santé est-elle réductible à la communication ? On se le demandait vendredi en regardant, à la télévision, le chef de l'Etat sortir radieux du Val-de-Grâce, sous le soleil d'un été indien qui oppose à l'approche de l'automne une force chiraquienne. Le message était on ne peut plus clair : je suis, moi, Chirac, le bulletin de santé le plus explicite.
On se réjouira de sa bonne forme. Le système hospitalier ne refusera pas le compliment appuyé qu'il lui a fait, encore que le président doive admettre qu'il n'est pas exactement traité comme le plus anonyme des malades. Et il est infiniment probable que Jacques Chirac conduira le pays d'une main ferme jusqu'au dernier jour de son mandat.
Mais enfin, il s'est fait hospitaliser incognito, et a contrôlé de bout en bout les rares éléments d'information que l'Elysée a bien voulu fournir ensuite ; et il a organisé sa sortie en fanfare, parlant et souriant volontiers, s'exposant sous tous les angles aux caméras : un comportement qui tranche avec le secret de son admission une semaine plus tôt. On ne sait pas avec certitude de quoi il a été malade, s'il l'est encore et sinon, de quoi il est guéri.
La com'
Publié le 11/09/2005
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> RICHARD LISCIA
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7798
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