PARIS
C’est avec ses coups de cur pour le dessin que l’homme d’affaires Georges Pébereau a constitué sa collection. À l’occasion de la donation qu’il fait au département des Arts graphiques du musée du Louvre, des dessins du XVII e au XIX e siècles sont exposés. Les plus grands noms de l’école française voisinent avec les maîtres européens, Poussin avec Watteau, Ingres avec Cézanne, Eckersberg avec Overbeck, Costa avec Parmesan, Turner avec Delacroix, Van Gogh avec Klimt et Schiele. Son goût indépendant le porte aussi bien vers « la première pensée » de l’artiste que vers des compositions plus élaborées, sans prédilection pour une technique. Une passion guidée par l’émotion et l’excellence.
Musée du Louvre, jusqu’au 22 février.
TOULOUSE
Miquel Barceló
Miquel Barceló (né en 1957), célèbre artiste contemporain qui incarne le renouveau de la peinture espagnole, fait l’objet d’une exposition aux Abattoirs de Toulouse. Cent uvres du peintre, pour la plupart méconnues, reviennent sur les débuts de Barceló et sur ses premières expériences matiéristes des années 1970 et du début des années 1980. On retrouvera les créations si caractéristiques de son style et de son univers, dessins et estampes peuplés de monstres et d’animaux hybrides, installations inspirées des vanités et du temps qui passe, objets conceptuels et poétiques, livres peints et bricolés, peintures de portraits et autoportraits, petites boîtes renfermant toutes sortes de trésors naturels (plumes, pierres…), ou encore toiles imprégnées de pigments, d’une matière grumeleuse, argileuse, faisant relief. Un artiste total, qui explore les champs multiples de la création plastique.
Musée des Abattoirs, tél. 05.62.48.58.00. Jusqu’au 28 février.
LYON
La dame du Jeu de paume
On connaît mal Rose Valland (1898-1980), modèle de résistance civile, qui consacra une grande partie de sa vie à la récupération des uvres d’art spoliées pendant la Deuxième Guerre mondiale par les Allemands. Attachée de conservation au musée du Jeu de paume, Rose Valland fut le témoin impuissant, dès 1940, du pillage organisé par les nazis, qui firent transiter par son musée les uvres dérobées aux familles juives et franc-maçonnes pour les expédier en Allemagne. Après la guerre, la résistante devient secrétaire de la Commission de récupération artistique, et, grâce aux listes détaillées qu’elle avait méticuleusement et courageusement dressées, parvient à rapatrier en France quelque 60 000 uvres d’art. Le CHRD de Lyon rend hommage (à travers archives, photos, documents…) à cette figure héroïque qui sauva « un peu de la beauté du monde ».
Centre d’histoire de la résistance et de la déportation, tél. 04.78.72.23.11. Jusqu’au 2 mai.
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