Dix ans après sa création, la couverture maladie universelle (CMU) accorde une bonne assurance santé aux plus démunis à un coût peu élevé pour la société, estime dans un rapport le Fonds CMU. Dans ce rapport d'évaluation, le Fonds CMU demande par ailleurs des mesures pour limiter le refus de certains médecins de soigner les titulaires de la CMU, proposant notamment de "donner juridiquement valeur probante au testing" pour établir qu'un professionnel a refusé de soigner un titulaire de la CMU. Il souhaite aussi accroître le nombre de bénéficiaires de l'aide à la complémentaire santé (ACS), créée en 2005 et destinée aux personnes aux revenus légèrement supérieurs à ceux des bénéficiaires de la CMU.
Le Fonds CMU note qu'"au moment de la rédaction du présent rapport, les effets de la crise sont à peine perceptibles" sur le nombre de bénéficiaires de la CMU complémentaire, mais que ce nombre "va augmenter plus fortement dans les mois qui viennent". Il propose de faciliter l'accès à la CMU des chômeurs en fin de droits, suggérant notamment qu'un abattement soit prévu sur les ressources de ces personnes prises en compte pour l'ouverture de l'accès à la CMU. Enfin, le rapport estime qu’avec "un coût moyen dans le régime général (salariés du privé, ndlr) de 416 euros en 2008 pour une complémentaire santé de bonne facture, il est difficile de considérer la CMU complémentaire comme onéreuse".
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