Le procès de trois médecins de la Clinique du sport, poursuivis à la suite de la contaminations par la bactérie Xenopi s’est ouvert mardi à Paris. Opérés des lombaires ou des cervicales entre janvier 1988 et mai 1993, cinquante-huit personnes ont ensuite développé une maladie s’apparentant à une tuberculose osseuse. Les trois praticiens, dont l’ancien directeur, sont accusés, par négligence des règles sanitaires, d’avoir contribué à la propagation de la mycobactérie dans le réseau d’eau de la clinique parisienne. Il leur est aussi reproché des carences dans le protocole de stérilisation des instruments chirurgicaux et la réutilisation de kits d’intervention à usage unique. Le premier jour du procès, les victimes disaient attendre à tout le moins des « excuses ». « Des excuses, ils ont eu vingt ans pour les faire, s’ils le faisaient aujourd’hui, ce serait un peu théâtral », a estimé pour sa part Béatrice Ceretti. Cette victime qui a vu sa vie brisée après une banale opération pour une hernie discale, est à l’origine de la découverte du scandale. Elle et son mari, Alain-Michel Ceretti ont ensuite poursuivi leur combat contre les infections nosocomiales, via leur association le Lien qui fédère les victimes d’infections nosocomiales. Le procès doit durer jusqu’au 28 octobre.
Infections nosocomiales
La Clinique du sport en procès
Publié le 09/10/2009
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Crédit photo : ©GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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