Avant l’été, une campagne choc contre les mutilations sexuelles a rappelé la douloureuse actualité de ces pratiques, qui consistent en une ablation partielle (partie externe du clitoris) ou totale (clitoris, petites lèvres) des organes génitaux féminins, parfois associée à une infibulation (suture des grandes lèvres).
Pour réparer les ravages occasionnés, des techniques de chirurgie reconstructive ont été progressivement développées. Le médecin français Pierre Foldès en a été l’un des pionniers. Les chirurgiens de Saint-Denis, appelés à opérer les patientes excisées, ont d’ailleurs été formés à ses côtés. Remboursées par la Sécurité sociale, les opérations de reconstruction ne sont pas pour autant systématiques aujourd’hui. « Les femmes excisées sont dépistées lors des consultations ou des accouchements. Notre mot d’ordre est de leur en parler sans leur imposer quoi que ce soit », remarque Ghada Hatem-Gantzer. Et d’ajouter : « Il est possible de corriger certains aspects, comme les fistules, sans reconstituer le clitoris. » Un acte intime qui reste au libre choix de la patiente.
Regards croisés
Euthanasie : le modèle belge est-il la solution pour la fin de vie ?
La rédaction retient quelques dates pour vous…
À l’école
Bientôt un nouveau PAI pour allergie
40 % manquent de calcium
Le lait se tarit chez l'enfant