Au congrès de médecine materno-fœtale (Dallas), a été présentée une étude portant sur l’analyse du rapport coût/efficacité entre la chirurgie in utero et la chirurgie réalisée chez le nouveau-né juste après la naissance pour traiter le spina bifida. Le résultat est en faveur de la première, les coûts associés aux soins intensifs du nouveau-né étant évidemment significativement réduits (Erika Werner et coll. Baltimore).
D’autres études avaient antérieurement montré que l’intervention in utero donne des résultats significativement meilleurs concernant la qualité de vie du nourrisson, avec des risques identiques pour la mère.
Une autre communication rapportée à ce même congrès concerne la prévention d’une récidive d’accouchement prématuré par le caproate de 17-alpha-hydroxyprogestérone (17-OHPC). On ne sait pas précisément comment cela fonctionne, a expliqué Courtney Cupett (Pittsburgh). Cet auteur a recherché in vitro les interactions avec 25 autres médicaments, qui subissent aussi un métabolisme par le cytochrome CYP3A4 hépatique. Et trouvé qu’environ la moitié des produits inhibent le 17-OHPC, ce qui peut rendre compte de la grande variabilité des taux sanguins d’une patiente à l’autre. D’autres études doivent être réalisées pour connaître plus précisément les effets des produits.
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