À l’occasion de la Journée de l’AFCA* réunie ce jeudi à Paris, les promoteurs de la chirurgie ambulatoire française se sont réjouis du statut de « priorité nationale » que vient de leur donner le ministère de la Santé par voie de circulaire (texte paru à la toute fin de l’année, sous la signature de la directrice générale de l’Offre de soins, Annie Podeur).
« Le miracle est arrivé le 27 décembre 2010. Nous avons reçu une impulsion artérielle de la part du corps décideur qui a irrigué tout notre tissu, le cœur de la chirurgie ambulatoire renaît », a résumé le président de l’AFCA, Jean-Pierre Triboulet.
S’inscrivant dans cette dynamique, plusieurs spécialistes se sont prononcés en faveur de la fin de l’étiquette d’« alternative à l’hospitalisation » attachée depuis son apparition à la chirurgie ambulatoire. Pour Jean-Patrick Sales, ex-président de l’AFCA aujourd’hui conseiller de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot, la logique binaire qui sépare chirurgie classique et chirurgie ambulatoire a vécu. Il faut désormais, selon lui, considérer l’ambulatoire comme un mode de prise en charge central qui répond à de nouveaux besoins dans une société en mutation, marquée par le vieillissement et la dépendance.
* Association française de chirurgie ambulatoire
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