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La récolte de la truffe en France est définitivement compromise en 2003 et au moins pour les deux prochaines années, a indiqué Albert Verlhac, le créateur de la station expérimentale truffière nationale de Chartrier-Ferrière, située aux confins de la Corrèze, de la Dordogne et du Lot.
La sécheresse et les températures caniculaires de l'été ont en effet été fatales aux trufettes - les embryons de truffe - qui ont besoin d'humidité pour se développer. Beaucoup des arbres truffiers ont même perdu leurs feuilles, ce qui s'accompagne inéluctablement d'une perte de mycorisation, si bien que d'autres champignons concurrents vont s'installer en lieu et place des truffes, a ajouté l'expert.
La chute de la production truffière, qui s'élevait à 35 tonnes en 2002, pourrait entraîner l'arrivée massive sur le marché français de truffes chinoises (« champignons noirs ») qui ont l'apparence, mais pas le goût, de la plus noble des truffes, la « tuber melanosporum », plus connue sous le nom de truffe noire du Périgord.
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