Sans attendre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2002 (dont le contenu doit être précisé jeudi par la ministre de l'Emploi et de la Solidarité à l'issue de la réunion de la Commission des comptes de la Sécurité sociale), et qui doit notamment légaliser le droit pour les praticiens de prescrire les médicaments sous leur dénomination commune internationale (DCI), les caisses primaires d'assurance-maladie sont de plus en plus nombreuses à inciter d'ores et déjà les médecins, notamment les généralistes, à utiliser cette méthode.
Sans doute, les bons résultats de la caisse de la Marne, qui encourage depuis des années les praticiens à prescrire en DCI, et qui est l'un des deux départements français (avec la Meuse) à être en tête pour la prescription et la délivrance des génériques, lorsque cela est possible, expliquent-ils en grande partie cet engouement.
C'est dans cet esprit qu'il faut considérer l'initiative de la caisse primaire de l'Eure qui a décidé de lancer une grande campagne de promotion pour la prescription en dénomination commune internationale. Cette initiative, précise la caisse, « est née d'une concertation entre les différents organismes d'assurance-maladie et les représentants des médecins généralistes et des pharmaciens de l'Eure ».
De plus, les assurés ont été sensibilisés depuis plusieurs mois à l'importance de cette campagne. Les responsables de la caisse primaire ont également écrit à tous les médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes du département pour leur présenter cette opération et à les inciter à y participer. Une opération qui a obtenu le soutien de l'ordre départemental des médecins et de l'ordre régional des pharmaciens, ainsi que de la Mutualité française.
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