LOGICIELS
Au lancement, son « navigateur » rassemble la zone de travail encadrée par des règles avec un astucieux système d'alignement par guides dynamiques des divers bloc de texte, d'images, de vidéo ; en haut, les icônes des menus et, à gauche, le bandeau rassemblant les vignettes des diapos ; enfin, une palette flottante, « l'inspecteur », sert à contrôler tous les éléments visuels. L'ergonomie est de belle facture, les fonctionnalités professionnelles.
Le logiciel dispose d'une bibliothèque de fonds de pages (thèmes), de gabarits de diapos, d'effets de transition 2D et 3D et d'un puissant éditeur de graphiques. Dès sa création, un document pèse entre 1 et 3 Mo en fonction des thèmes graphiques choisis. La concordance des couleurs, des polices, des textures est automatique. Le copier-coller à partir d'Excel dans un tableau Keynote est possible, tout comme le collé d'images avec redimensionnement automatique des cellules.
La technologie Quartz assure un affichage de qualité, anticrénelés pour les textes, modulable pour les images qui peuvent être redimensionnées, réorientées, superposées avec effet de transparence progressif.
Il permet d'importer les formats QuickTime, PDF, Flash, Photoshop, audio MP3, et d'ouvrir des documents au format présentation d'AppleWorks et, bien entendu, PowerPoint.
Keynote autorise l'exportation aux formats QuickTime, PDF et PowerPoint.
Plusieurs regrets cependant : les commandes d'enrichissement du texte ne sont pas rassemblées ; à l'heure d'iLife, Keynote ne sait pas aller rechercher des éléments dans iTunes ou iPhotos ; l'exportation en PowerPoint pour OS X dégrade les effets d'ombre par défaut de reproduction de la couche alpha.
Globalement, l'utilisateur appréciera la qualité professionnelle du produit, sa simplicité, sa puissance graphique et sa compatibilité même si elle reste perfectible.
Vendu 120 euros, Keynote nécessite 1 Go sur le DD, 256 Mo de Ram et Mac OS 10.2 au minimum.
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