Avec ses lignes taillées à coups de cutter, sa parure orange ou vert fluo aux jantes assorties, ses quatre pots, on la croirait tout droit sortie d'un dessin animé japonais. Son tableau de bord tout entier compris dans un cercle en conserve l'esprit. De prime abord, le look BD plait ou pas. Dès la première enclenchée, la décision se fait : elle plait.
La Kawasaki Z1000 est née joueuse. Sa prise en main est immédiate, la machine se montre d'une facilité déconcertante. La position typée quelque peu supermotard participe à l'ambiance générale et au besoin incohercible de tourner la poignée droite. On se surprend à ouvrir en grand, pour la faire pousser fort et pour faire ronfler le quatre pattes. Il faut dire que la poussée arrive très fort dès 6 500 tours et se poursuit linéairement jusqu'à la zone rouge.
La Z1000 colle au nouvel état d'esprit de la conduite, où la recherche de sensations, de plaisir, se substitue à celle de performances. En ville, maniable et facile, elle se faufile, faisant tourner les têtes sur son passage. Sur route sa protection limitée rend difficiles des allures innommables, tandis que l'expérience Kawasaki et sa conception la rendent particulièrement stable. Elle se mène de façon instinctive.
Si on voulait lui trouver des défauts, on pourrait évoquer les repose-pieds haut placés (signe de fabrique Kawa) qui transmettent quelques vibrations, ainsi que la mauvaise lisibilité du compte-tours à cristaux liquides.
La Z1000 accomplit avec beaucoup de sérieux sa mission : simplement dispenser le plaisir de conduire.
Quelques chiffres
4 cylindres en ligne
Cylindrée : 953 cc
Puissance : 106 cv à 10 000 t/mn
Poids :186 kg
Hauteur de selle :815 mm
Prix : 9 999
+
Originalité
Moteur
Facilité
-
Position
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