L’évolution des marqueurs biologiques au cours de la maladie de Kawasaki semble un bon indicateur d’indication et de suivi du traitement par immunoglobulines IV. C’est ce qu’a constaté une équipe de San Diego (Californie), Adriana H. Tremoulet et coll.
Entre les phases aiguë (j 2 à j 10) et de convalescence de l’infection les divers marqueurs de l’inflammation évoluent différemment. Ainsi, en période subaiguë (j 11 à j 21), les plaquettes connaissent un pic alors que les lymphocytes et les éosinophiles atteignent leur apogée en période de convalescence (j 22 à j 60). Chez les 380 enfants suivis entre 2002 et 2009, 9 % ont déclaré un anévrisme coronarien. Ils ont pu être identifiés précocement en raison d’une cinétique des marqueurs biologique différente : hyperleucocytose en phase subaiguë, VS élevée en périodes subaiguë et de convalescence.
La biologie joue un rôle clé dans le diagnostic de la maladie de Kawasaki, dans la mesure où la clinique au début (fièvre et éruption cutanée) peut n’être pas spécifique. En connaître l’évolution standard tant avant qu’après immunoglobulines permet au médecin de prévoir les variations et de s’y adapter.
« Pediatric Infectious Disease Journal », décembre 2011.
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