Le 31 mai, Journée mondiale sans tabac, une centaine de lycéens sont appelés à arrêter de fumer, les uns sans aide, les autres en portant un patch.
Cinquante pour cent des adolescents fument à 17 ans, parmi lesquels 52,1 % de filles. Pour Jean-Marc Leder, père de famille et pharmacien d'officine dans la capitale, il en va en quelque sorte de la non-assistance à personne en danger. Aussi, propose-t-il à des élèves fumeurs du lycée Saint-Michel de Picpus, des classes de 1re S, ES et L, soit une centaine de filles et de garçons, de s'abstenir durant la Journée sans tabac du 31 mai promue par l'Organisation mondiale de la santé.
En accord avec le chef d'établissement et l'académie, deux groupes seront constitués. L'un choisira de porter un patch seize heures, l'autre tentera de ne pas « en griller une » sans aucune aide. L'objectif de l'opération consiste à faire prendre conscience à ces lycéens de leur dépendance à la nicotine.
Après ce sevrage de 24 heures, les participants feront connaître leurs réactions. Seront-ils irritables, anxieux ? Auront-ils eu plus faim que de coutume, bu davantage de café ? Le médecin scolaire et Jean-Marc Leder leur suggéreront de poursuivre cette première expérience.
Par ailleurs, les élèves de 5e du même établissement*, qui ont bénéficié en 2000 d'une information sur le tabagisme menée par le pharmacien parisien, recevront un questionnaire destiné à analyser ce qu'ils ont retenu. Jusqu'au bac, ils seront questionnés de manière à évaluer l'efficacité de la démarche d'éducation pour la santé de Jean-Marc Leder.
* Tél. 01.39.27.07.57.
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