RÉGIS SANTON aime nous faire découvrir des répertoires un peu oubliés. Il a été l’un des premiers à ramener à la surface le très corrosif Octave Mirbeau, il a monté Jacques Deval que tout le monde avait oublié. Sa pièce « Do, mi, sol, do ! » est un quadrille.
Michel (David Seigneur), homme de cabinets ministériels, délaisse sa femme Jacqueline (Camille Cottin) pour une gentille maîtresse, femme divorcée et libre, Gabrielle (Rachel Arditi). Son épouse légitime, elle, s’occupe sans qu’il le sache, avec un avocat brillant, André (Sacha Stativkine). André est l’ancien mari de Gabrielle. Tout le monde se croise. Se retrouve. Se recroise. Reforme des couples... Pas plus compliqué que cela.
C’est joliment écrit en répliques brèves, efficaces. Il y a là un charme. Car on n’est pas dans la cruauté du marivaudage. On est dans le ravissement d’un divertissement qui sut plaire autrefois à Colette ou Jacques Copeau. Mais c’était il y a soixante-dix ans et ce qu’il y a de gentiment désinvolte peut passer pour une critique de la bourgeoisie d’alors, mais est tout de même bien loin de nous pour que le public s’y reconnaisse vraiment... Un divertissement, un peu de champagne. C’est déjà beaucoup.
Théâtre Silvia-Monfort, à 20 h 30 du mardi au samedi, à 16 h le dimanche. Durée : 1 h 45 sans entracte. Jusqu’au 2 juillet (01.56.08.33.88).
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