Entre l’ouverture du village olympique le 16 juillet, et la cérémonie de clôture des jeux de Londres, le 12 août, le Comité international olympique (CIO) a prévu pas moins de 5 000 contrôles antidopage. La fin des Jeux de Londres ne garantira aucunement l’immunité pour d’éventuels athlètes dopés. Depuis 2004, tous les prélèvements d’urine et de sang sont conservés à - 20 °C au sous-sol du laboratoire antidopage de Lausanne. Le CIO vient d’ailleurs de ressortir les fioles des contrôles antidopage des Jeux olympiques d’Athènes 2004 avant l’expiration de leur validité juridique cet été, afin de les passer au crible des derniers tests de détection.
En l’espace de 8 ans, les méthodes de détection de certaines variantes d’EPO se sont affinées, celles de l’hormone de croissance ont permis de confondre des sportifs, tandis que des tests existent désormais pour l’insuline et d’autres produits autrefois réputés indétectables. À la suite des Jeux de Pékin de 2008, des analyses complémentaires de ce type ont ainsi permis de confondre en 2009 cinq sportifs ayant utilisé une EPO de troisième génération commercialisée dans les semaines précédant les JO 2008. Pour les échantillons d’Athènes, les contrôles complémentaires seront ciblés : « Nous avons identifié un certain nombre de produits et d’athlètes en fonction de données particulières, d’informations et d’algorithmes que nous avons définis », explique le directeur médical scientifique du CIO, Patrick Schamasch. Le détail, le nombre d’échantillons, les disciplines concernées et les produits concernés demeurent à ce stade « confidentiels », ajoute-t-il.
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