POUR SON PREMIER film, « Promène toi donc tout nu », un moyen métrage, le jeune réalisateur avoue s'être inspiré à la fois d'Eric Rohmer et de Sacha Guitry. Avec « Vénus et Fleur », son deuxième long après « Laissons Lucie Faire », l'inspiration est plus que jamais rohmérienne. Et très rafraîchissante.
Comme dans un Rohmer, voici donc deux jeunes filles qui se rencontrent par un hasard bienvenu et peu original (elles ont le même sac). Vénus est une Russe libre, mince et impulsive, Fleur une Française timide, plantureuse et raisonneuse. Le décor est une maison qu'elles ont, par un artifice classique, pour elles toutes seules et qui domine Marseille. Vénus convainc la douce Fleur que la seule chose qui compte, c'est d'être amoureuse. Elles partent donc en quête de garçons. Justement en voilà un, le voisin, qui s'appelle Dieu. Puis un autre, un ami du frère de Fleur, qui s'appelle Bonheur.
On devine qui va trouver son prince charmant. Mouret évite l'ennui et désarme la critique par la simplicité des situations et des dialogues d'un faux premier degré. Et surtout, il mise à bon escient sur ses deux actrices, la vive Veroushka Knoge et l'aimable Isabelle Pires. On passe un agréable, bien que court (1 h 20) moment en leur compagnie. Comme ceux de Rohmer, un film suspendu juste à côté de la réalité.
« Vénus et Fleur », d'Emmanuel Mouret
Jeunes filles au bord de la crise de nerf
Publié le 22/06/2004
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> R. C.
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7566
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