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La romancière médiéviste Jeanne Bourin, âgée de 81 ans, vient de mourir. Elle était notamment l'auteur, en 1979, de « la Chambre des dames », un best-seller qui s'est vendu à deux millions d'exemplaires et a été traduit en une dizaine de langues. Elle y révélait au public un « nouveau » Moyen Age, marqué par la prédominance des femmes qui détenaient alors « des droits et des pouvoirs primordiaux que les siècles suivants leur ont retirés ».
Déjà très sensibilisé par les essais de Régine Pernoud qui avait abordé le même sujet, le grand public avait adhéré en masse à l'uvre de Jeanne Bourin, mélange d'imagination - ce que certains historiens lui ont reproché - et de recherches historiques poussées.
« le Bonheur est une femme », « Très sage Héloïse », « le Jeu de la tentation », « le Grand Feu », « les Pérégrines » ou « les Compagnons d'éternité » figurent parmi ses textes les plus connus, qui lui ont valu de nombreuses récompenses dont le prix de l'Académie française.
Le ministre de la Culture et de la Communication, Jean-Jacques Aillagon, a rendu hommage à la romancière disparue en soulignant que son « uvre aura grandement contribué à donner le goût de l'histoire au plus grand nombre ».
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