Les médecins ont-ils toujours autant l’oreille des politiques ?
Le pouvoir médical si on le sort de la définition que l’on vient de donner s’est affaibli sous la pression de plusieurs éléments. En premier lieu, la décision médicale est soumise à des contraintes économiques. On n’aurait pas hier osé contester un diagnostic. L’autorité verticale du sachant par rapport au souffrant s’est horizontalisé. Le malade participe désormais aux décisions qui le concernent.
Au sein de l’Assemblée nationale, peut-on parler de déclin du pouvoir des médecins ?
Dans l’hémicycle lorsque l’on discute une question de santé, les professionnels de santé sont toujours écoutés du fait de leur compétences techniques. Mais aussi par ce que l’on touche à l’humain. La médecine est une science humaine. A cet égard, on peut évoquer une certaine impuissance du politique. Tout le monde s’accorde pour constater l’urgence d’une réforme. Personne n’ose le faire sur le versant organisationnel. On s’est contenté de recourir aux tournevis budgétaires.
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