Diabète de type 2

Janumet : l’union fait la force

Publié le 25/09/2009
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Janumet, association fixe de sitagliptine et de metformine, est indiquée en seconde intention après échec de la monothérapie par metformine.

L’inhibiteur de la DPP-4, la sitagliptine est désormais disponible en association fixe avec la metformine sous le nom de Janumet (sitagliptine 50 mg + metformine 1 000 mg). La sitagliptine, indiquée en échec de la monothérapie par metformine, bénéficie maintenant d’un recul de deux ans. Elle a fait une entrée remarquée dans le traitement du diabète de type 2 par le fait qu’elle limite la prise de poids et le risque d’hypoglycémies. En outre, elle est bien tolérée après 75 ans. Associée à la metformine, les études montrent qu’elle entraîne une diminution supplémentaire significative de l’HbA1c de 1,0 % à 18 et 30 semaines. A ce titre, le laboratoire MSD vient de lancer l’association fixe des deux molécules à prendre deux fois par jour au cours des repas.

Janumet est indiqué en complément du régime alimentaire et de l’exercice physique chez les patients diabétiques de type 2, insuffisamment contrôlés par la metformine seule à la dose maximale tolérée ou chez les patients déjà traités par l’association sitagliptine/metformine. Après six mois de traitement par monothérapie sans avoir atteint les objectifs glycémiques, Janumet se positionne donc directement en seconde intention. Janumet est également indiqué en trithérapie, en association à un sulfamide hypoglycémiant lorsque les doses maximales tolérées de metformine et de sulfamide ne permettent pas d’obtenir un contrôle adequat de la glycémie ou encore avec un agoniste des récepteurs PPARgamma lorsque les doses maximales tolérées de metformine et de l’agoniste des récepteurs PPARgamma ne permettent pas d’obtenir un contrôle adéquat de la glycémie.

« Il est très important d’atteindre l’équilibre glycémique le plus tôt possible car les années d’absence de contrôle ne se rattrapent pas Cette nouvelle association enrichit encore l’arsenal thérapeutique et complexifie le choix du traitement. Les médecins doivent donc hiérarchiser les critères de prescription en fonction du profil de chaque patient », explique le Pr Bernard Bauduceau (hôpital Bégin, Saint-Mandé).. Prix : 49,99 euros (56 comprimés). Remboursé à 65 % sauf dans l'indication « En trithérapie avec un agoniste des récepteurs PPARgamma » (demande d'admission à l'étude).

D’après une conférence de presse MSD
Aude Rambaud

Source : Le Généraliste: 2498